S’il est un fléau qui a ruiné le football espagnol ces dernières années, c’est bien le spectre du racisme, qui ne semble pas près d’aboutir. Bien qu'il n'ait pas été impliqué au Metropolitano mercredi soir, une vidéo semble montrer la star du Real Madrid, Vinicius Junior, victime d'un autre incident répréhensible.
Une vidéo de 'Agent Libre' fournie par Cadena Copesemble montrer les supporters de l'Atletico Madrid lors de leur affrontement avec le Bayer Leverkusen mercredi soir en scandant «Chimpanzé Vinicius». Les images n’ont pas encore été vérifiées et n’ont été abordées ni par le club ni par l’UEFA.
L'histoire interminable. Nouvel épisode raciste dans le Riyadh Air Metropolitano dans le parti qui affronte l'Atlético de Madrid et le Bayer Leverkusen 😤. pic.twitter.com/pm3M0CLZJ2
— Agent Libre 🚩 (@AgenteLibre_dig) 22 janvier 2025
Cette nouvelle intervient après que Vinicius Junior a comparu devant le tribunal jeudi par conférence téléphonique et a confirmé qu'il porterait plainte contre deux supporters de Barcelone pour abus racistes. L'incident s'est produit en 2023 lors d'un affrontement au Clasico à Montjuic, les supporters ayant été rapidement identifiés et expulsés du stade.
En plus des deux fans poursuivis devant un tribunal pénal, un troisième enfant mineur fera également l'objet d'une enquête pour abus raciste, mais sera en conséquence confronté à des sanctions différentes, comme l'a noté Cadena SER.
Au cours d'un certain nombre d'incidents, diverses interdictions d'accès aux stades et amendes ont été infligées, l'amende se situant généralement autour de 3 à 4 000 €. Trois supporters de Valence ont cependant été reconnus coupables d'abus racistes l'année dernière et condamnés à huit mois de prison pour avoir abusé de Vinicius à Mestalla.
Cependant, étant donné la fréquence et la persistance de ces incidents, on peut se demander si des sanctions plus sévères devraient être appliquées. La Liga a demandé avec véhémence davantage de pouvoirs pour punir les abus raciaux, mais jusqu'à présent, ces pouvoirs n'ont pas été accordés. On ne sait pas encore exactement ce qu'ils pourraient faire pour punir les individus au-delà d'amendes plus élevées, car en fin de compte, la poursuite des abus revient au système judiciaire.