Le groupe ultra de l'Atletico Madrid, le “Frente Atletico”, a annoncé une manifestation passive pour son match de Ligue des champions contre Lille mercredi soir, après qu'une interdiction partielle du stade ait entraîné l'interdiction de la section de chant contre Leganes dimanche. L'interdiction est intervenue après que des objets ont été lancés à plusieurs reprises sur le gardien du Real Madrid Thibaut Courtois.
Ils ont annoncé sur Twitter/X qu'ils n'ajouteraient pas leur son au jeu “à cause des attaques constantes de tout le NationalMadridismo, les mêmes attaques qui sont acceptées et achetées par une partie du monde de l'Atletico”.
« En tant que tel, nous ne recherchons aucune confrontation et nous espérons que l'équipe pourra se sentir soutenue par le soutien du reste du stade. Notre attitude sera passive.
Atlético de Madrid – Lille.
En solidarité avec tous les socios, les personnes et les collectifs discriminés.#TodosUnidosAtleti pic.twitter.com/KuFDioFt1R
– Front Atlético (@FA82Oficial) 23 octobre 2024
Le club est divisé sur la question, certaines sections du stade sifflant les ultras pour les manifestations et incidents précédents. Le nombre de membres du groupe d'extrême droite causant des problèmes est estimé à environ 100 selon certaines estimations, même si des preuves de la part de la section chant qui les accompagne seront visibles contre Lille. On leur attribue en grande partie une partie du racisme et de la violence observés à l’Atletico.
🗣️ Enrique Cerezo : « Les supporters de l'Atlético Madrid sont les meilleurs du monde. Nous ne voulons pas que les innocents paient pour les coupables.»@DesmarqueAtleti pic.twitter.com/MYNjBEK5CL
– Univers Atletico (@atletiuniverse) 23 octobre 2024
Diego Simeone et le PDG Enrique Cerezo ont déclaré qu'ils ne voulaient pas que des innocents paient pour les actions d'autrui, l'Atletico faisant appel des sanctions qui leur ont été infligées et voyant l'interdiction réduite de trois matchs à un. Le président de la Liga, Javier Tebas, a déclaré publiquement que le club cherchait à dissoudre l'organisation, ce que l'Atletico a été critiqué pour ne pas avoir fait lui-même. Cerezo et le propriétaire Miguel Angel Gil Marin se sont défendus en affirmant que légalement, ils n'existent plus en tant qu'entité.