La poursuite demande une peine de 15,5 ans pour l'ex-tête de la Fédération de football espagnole dans une prétendue sonde de corruption

Luis Rubiales n'est pas le seul ancien chef de la Fédération royale de football espagnol (RFEF) confronté à des batailles juridiques. Son prédécesseur, Angel Maria Villar, est confronté à une peine de prison potentielle de 15,5 ans pour la corruption présumée, la fraude et le détournement de fonds.

Villar, qui comme Rubiales après lui était un président controversé de la RFEF, est impliqué dans le «cas de Soule», qui a enquêté sur un certain nombre de contrats remis par la Fédération pendant son mandat. Au cours d'une décennie entre 2007 et 2017, le procureur a mené une enquête sur l'attribution de contrats aux entreprises organisant des matchs amicaux pour la Fédération espagnole de football.

Son fils, Gorka Villar, est également enveloppé dans l'affaire, car l'un des intermédiaires qui aurait bénéficié des contrats. Le service anti-corruption, suite à la conclusion de leur enquête, a maintenant recommandé des peines pour les huit suspects impliqués, dont Villar Senior et Junior.

Angel Maria Villar est accusé de corruption entre les entreprises, la fraude et le détournement de fonds à hauteur de 4,5 millions d'euros, et une peine de 15,5 ans a été suggérée. Pendant ce temps, son fils, qui était l'un des bénéficiaires de ces contrats, a été recommandé une peine de sept ans, selon Marca. L'ancien président de vice, Juan Padron, aurait également été impliqué et se ferait face à une accusation de six ans.

Villar était en charge du football espagnol pendant un total de 29 ans entre 1988 et 2017, et a défendu son innocence dans une affaire qui se poursuit depuis plusieurs années. Villar a récemment défendu l'innocence des arbitres, lorsqu'on lui a interrogé sur l'affaire Negreira qui a vu le vice-président du comité des arbitres, Jose Maria Enriquez Negreira, accusée de corruption. Cette enquête est toujours en cours, alors que les autorités tentent d'établir la destination des 7 à 8 millions d'euros que Barcelone a payé Negreira sur une période de 17 ans jusqu'en 2018.