Les équipes madrilènes bénéficient d’un avantage financier majeur sur le marché des transferts

Les lois fiscales espagnoles ont fait l’actualité cet été avec la “loi Mbappé”, mais la réalité est que les équipes basées à Madrid opèrent déjà avec un avantage sur de nombreuses autres régions d’Espagne. Dans la Liga, la Communauté de Madrid a le taux d’imposition le plus bas pour les hauts revenus.

À l’échelle de l’État, il existe un taux d’imposition forfaitaire de 24,5 % pour tous les contribuables se situant dans la tranche des revenus les plus élevés, mais à partir de là, les gouvernements régionaux sont libres de décider du montant supplémentaire qu’ils paient. La Région de Madrid est la région autonome d’Espagne la plus basse, les plus hauts revenus payant 20,5% supplémentaires, pour un total de 45%. Pendant ce temps, Valence et Levante seront celles qui paieront le plus, avec un taux d’imposition total de 54 %.

Comme détaillé par Relevéles joueurs de Catalogne, dont Barcelone, Espanyol et Gérone, le taux est fixé à 50 %, mais ceux de Navarre (52 %), de La Rioja (51 %) et des îles Canaries (50,5 %) paient tous plus. Pour ceux de Galice, de Castille et La Manche, d’Andalousie et de Murcie, il est de 47 %. Castille et Léon sont les deuxièmes moins chers pour les joueurs avec 46 % après Madrid, et le Pays Basque est fixé à 49 %.

Relevo poursuit en expliquant que le coût de l’équipe à Valence pourrait coûter jusqu’à 20 millions d’euros par saison par rapport à l’Andalousie si les joueurs veulent remporter le même salaire. Par exemple, Villarreal versait à Alexander Sorloth 2,3 millions d’euros nets de salaire, ce qui coûterait au club 5 millions d’euros, tandis que si le club actuel de l’Atletico Madrid faisait de même, il ne paierait que 4,2 millions d’euros. Son salaire actuel serait supérieur à 3 millions d’euros net, soit un coût de 5,5 millions d’euros pour Los Rojiblancos et de 6,6 millions d’euros pour le sous-marin jaune s’ils proposaient le même accord.

C’est certainement un atout majeur pour les équipes madrilènes en termes d’attraction de joueurs. Actuellement, un quart de la Liga est originaire de cette région, le Real Madrid, l’Atletico Madrid, Getafe, le Rayo Vallecano et Leganes, et certains ont cité l’arrivée de James Rodriguez au Rayo comme exemple de ces avantages.